Alexandre SICCARDI soutiendra sa thèse le 02/12/2024 à 13h30.
Lieu : Amphi 6 Marie Curie - Campus de la Doua - 69100, Villeurbanne
Jury :
Rapporteurs :
Mme Suzanne LESEC , Directrice de Recherche, CEA Grenoble
M. François GRUSON, Maitre de Conférences, Université de Lille, L2EP
Examinatrice :
Mme. Carole HENAUX, Professeure des Universités, Université de Montpellier, IES
Encadrement :
M. Charles JOUBERT, Professeur des Universités, Université Claude Bernard Lyon 1, Ampère, Directeur de thèse
M. Christian MARTIN, Professeur des Universités, Université Claude Bernard Lyon 1, Ampère, co-directeur de thèse
VENET Pascal, Professeur des Universités, Université Claude Bernard Lyon 1, Ampère
Invités :
M. Ali MAKK, Docteur, Directeur de Keep Motion
Résumé :
La mobilité électrique a fait émerger des contraintes et des défis technologiques qui étaient jusqu’ici inexistants dans les applications industrielles. Les exigences accrues de densité de puissance ont remis en cause les méthodes de fabrications des moteurs synchrones à aimant permanents. Face à ces enjeux, les machines multiphases sont apparues comme une solution efficace pour accroitre la densité de puissance des groupes motopropulseur (GMP), en plus de les rendre plus résilientes aux défauts. Conjointement, le bouleversement des motorisations électriques à fait émerger le concept de variateur de vitesse modulaire et intégré (IMMD). Les IMMD permettent d’augmenter d’avantage la densité de puissance du GMP, d’améliorer le contrôle du moteur et sa résistance aux défauts.
Ces travaux, intitulés Intégration d’un onduleur multiphase dans une machine synchrone : prise en compte des contraintes environnementale et optimisation du système, mettent en lumière les bénéfices apportés par l’IMMD dans un moteur synchrone à onze phases, basse tension et forte puissance. Les bobines de celui-ci sont alimentées indépendamment par vingt-deux onduleurs monophasés et la commande du moteur est décentralisée. Chaque onduleur asservit indépendamment le courant dans sa phase et suit la consigne de vitesse. À partir de travaux existant sur les IMMD, une méthode généraliste de conception et d’intégration d’électronique modulaire est proposée. Celle-ci permet d’optimiser la densité de puissance de l’IMMD, en étudiant le placement des cartes électroniques dans le moteur. Un prototype d’IMMD est proposé, avec son système de refroidissement, délivrant une puissance maximale de 132 kW dans un volume de 4,75 dm3.
Mots-clés : Électronique de puissance, IMMD, Multiphase, Électronique, Intégration, Variateur de vitesse.